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Si vous traversez l'Enfer, continuez d'avancer. (Winston Churchill)” Ce fût l'une des dernières citations de Jean-Luc Delarue de son émission “Réunion de famille”. Malgré ses dérapages qu'il n'est pas le seul à avoir commis, il été l'un des rares à être aussi généreux et bon. L'un des seuls à se battre contre les maladies bien avant qu'il ne soit au
Rêverd'enfants jouant: C'est un rêve qui symbolise le calme et le bonheur. C'est une indication que vous traversez des moments paisibles qui vous remplissent de beaucoup de paix. Toutes nos félicitations. Rêver de nombreux petits enfants : Si de nombreux petits enfants apparaissent dans votre rêve, cela signifie qu'une excellente nouvelle
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Vousavez parfois traversé l’enfer, mais vous n’avez jamais abandonné, et c’est tout à votre honneur. Vous avez senti l’aide qui vous était apportée et cela vous a permis de rester sur votre chemin. En cette fin des temps, il y aura de grandes célébrations que beaucoup d’entre vous expérimenteront alors que vous continuez vers l’Ascension.
Si vous traversez l’enfer, surtout, continuez d’avancer. » Title: PowerPoint Presentation Author: Audrey Paquet Created Date: 5/11/2021 1:33:14 PM
Site De Rencontre Ado Sans Adresse Email. Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 930 Bienvenue Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 934 bienvenue à la maison Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 1128 Bienvenue sur tgp Bon courage pour ta fiche Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 1543 Bienvenue ma beauté Je suis tellement contente que tu sois là On va etre insortables toi et moi c'est promis Puis qu'est ce que tu es canon Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 1559 Aaaaah ! J'ai hâââte Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 1802 bienvenue Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 1915 Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Dim 9 Avr - 1935 Hihi merci beaucoup ! Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Lun 10 Avr - 915 C'est parfait pour moi, ma jolie brunette Je valide cette fiche, en espérant que les modos soient aussi conquis que moi Invité Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Lun 10 Avr - 1356 Contenu sponsorisé Re Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. - Sierra ♠ Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer.
Friday, July 10, 2015 Si vous traversez l’enfer , continuez d’avancer – Winston Churchill via Méthodes Efficaces Pour Un Succès Durable Via Des Outils Puissants Pour Votre Business Et Votre Esprit Posted by Unknown at 659 AM Labels IFTTT, Méthodes Efficaces Pour Un Succès Durable Via Des Outils Puissants Pour Votre Business Et Votre Esprit No comments Post a Comment Newer Post Older Post Home Subscribe to Post Comments Atom
Le Deal du moment Cartes Pokémon sortie d’un nouveau ... Voir le deal THE MIGHTY JUNGLE / time flies ! - CHARACTER N. a person, an individual - WE CAN BE HEROES fiche de liensPartagezAuteur◄ Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ».Corey O'Malley LONG BEACH INHABITANTMESSAGES 15ARRIVAL 17/01/2016© FACE CLAIM Ian HardingSujet Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 21 Jan - 1051 corey o'malleyCroire en soi c’est déjà presque réussir. CELEB Ian Harding // Kaakook, les frères scott◄ Nom complet Corey O'Malley Âge 26 ans bientôt 27 Date et lieu de naissance 30 juin 1989 à Long BeachOrigines Américaine Nationalité Américaine Activité professionnelle Pilote de course automobile Etudes Avoir obtenu son permis compte ? Bon trêve de plaisanterie, tu as également un diplôme de comptable, on ne sait jamais n'est-ce pas ? Statut financier AiséeEtat civil Célibataire Orientation sexuelle Hétérosexuelle◄ Qualités et défauts Aimable ; Câlin ; Cultivé ; Sociable ; Compétitif ; Un peu dépensier ; Maniaque ; Un peu impulsif one day baby, we'll be old01. Tu viens d'une famille modeste et tu ne t'en ai jamais plaint, car pour toi l'argent ne fait pas le bonheur. 02. Tes parents t'on raconté que s'ils auraient écoutés les médecins tu n'aurais jamais dû voir le jour, car ta mère aurait très bien pu ne pas survivre à la grossesse. 03. Tu es donc le seul enfant biologique des O'Malley, mais en 1995 la famille a accueilli deux autres enfants, d'un an moins que toi, des faux jumeaux, un gars/une fille, tes parents les ont adoptés 04. Les jumeaux et toi au fil des années vous êtes devenu très proche. 05. Tu as fait des études de comptable, parce que les chiffres et bien tu aimes ça tout simplement. Tu es même ressorti premier de ta promo. 06. Tu es un fan de voiture, mais surtout un grand fan de course y à deux ans, tu as gagné un concours pour passé toute une journée sur une piste de course et ça a été le plus beau jour de ta vie. Tu as pu conduire la voiture de course et c'est comme ça que le pilote a repéré ton talent. Durant le reste de la journée vous avez parlé et il t'a proposé d'être toi aussi un pilote de course et tu as Tu cours pour l'écurie "Ferrari" et si au début à cause du trac tu finissais dans les derniers, maintenant tu finis toujours dans les trois premiers. 09. Ta famille n'approuve pas vraiment ton choix de carrière, car ils ont peur pour toi, mais ils savent que ça te plait alors ils essaient de faire avec. 10. Tu as comptes bancaire rempli, il y à beaucoup, beaucoup de chiffre dedans tu ne sais même plus quoi en faire, alors tu fais des cadeaux à tes proches. Tu es généreux et attentionné c'est comme ça. 11. Malgré le succès, malgré l'argent, tu as su resté toi-même, tu n'es pas fier, tu n'étale pas ton succès à tout bout de champ... Au contraire tu restes discret là-dessus. 12. Tu possède un labrador qui répond au nom Lucifer et tu as également un angora, une femelle stérilisé, à poil long noir répondant au nom de Nina. 13. Tu aimes beaucoup cuisiner, des nouilles à la carbonara, des ragoûts de viandes, du pain perdu... Lors des repas de famille c'est toi qui cuisine. C'est une passion. 14. Tu cours également deux heures par jour, une heure le matin et une heure le soir avec ton chien, pour entretenir la forme. 15. Tu as fais la rencontre d'une jeune femme, en fait c'est la serveuse au café où tu vas. Et tu l'avoues tu es tombé littéralement sous le charme de cette nouvelle arrivante en ville. Tu as du mal à la sortir de ta tête. Tu as envie de l'invité à dîner, mais tu crains sa réponse. Corey O'Malley LONG BEACH INHABITANTMESSAGES 15ARRIVAL 17/01/2016© FACE CLAIM Ian HardingSujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 21 Jan - 1051 Les femmes Mack Corey O'Malley LONG BEACH INHABITANTMESSAGES 15ARRIVAL 17/01/2016© FACE CLAIM Ian HardingSujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 21 Jan - 1052 Les HommesÀ vous <3 Kiara HudsonPretty and sexy admin MESSAGES 374ARRIVAL 17/01/2016DC Une jolie brunette qui porte le prénom de Zoey-Lynn. © FACE CLAIM Sophia Bush ~ © Lieutenant de police et membre des renseignements Belmont agendaContact list Disponibilités RP en cours Yassine, Jason, TC2, Elliott ♦ prévus Lucrèce, Emrys...Sujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 28 Jan - 157 Un lien avec ma Kiara ça te tenterait ? _________________Kiara Riley Hudson Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi... ~ ONE TREE HILL » Corey O'Malley LONG BEACH INHABITANTMESSAGES 15ARRIVAL 17/01/2016© FACE CLAIM Ian HardingSujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 28 Jan - 1114 Avec plaisir, une idée ma belle ? Kiara HudsonPretty and sexy admin MESSAGES 374ARRIVAL 17/01/2016DC Une jolie brunette qui porte le prénom de Zoey-Lynn. © FACE CLAIM Sophia Bush ~ © Lieutenant de police et membre des renseignements Belmont agendaContact list Disponibilités RP en cours Yassine, Jason, TC2, Elliott ♦ prévus Lucrèce, Emrys...Sujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 28 Jan - 1121 Déjà, tu préférerai du positif ou du négatif avec Kiara ? Je pensais qu'on aurait pu les faire se rencontrer via leurs métiers en commun, mais bon si ça continue comme ça, je vais avoir arrêté tous les personnages du forum Sinon, ils peuvent aussi s'être rencontré quand tu promenais ton chien et moi le mien bon je ne l'ai pas citer dans ma fiche, mais elle en a un. Genre chacun sort son chien et ces deux-là foncent l'un sur l'autre, emmêlant leurs laisses au passage... ou alors ton chien viendrait s'enrouler dans mes jambes avec sa laisse, après que tu l'aies lâché sans faire exprès, je ne sais pas _________________Kiara Riley Hudson Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi... ~ ONE TREE HILL » Corey O'Malley LONG BEACH INHABITANTMESSAGES 15ARRIVAL 17/01/2016© FACE CLAIM Ian HardingSujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 28 Jan - 1147 Peut importe C'est quoi le rapport entre le métier de pilote de course pro' et le job de lieutenant de police ? Si Kiara va se promener du côté de la plage pourquoi pas ^^ cette scène me fait pensé au 101 dalmatiens ^^ Kiara HudsonPretty and sexy admin MESSAGES 374ARRIVAL 17/01/2016DC Une jolie brunette qui porte le prénom de Zoey-Lynn. © FACE CLAIM Sophia Bush ~ © Lieutenant de police et membre des renseignements Belmont agendaContact list Disponibilités RP en cours Yassine, Jason, TC2, Elliott ♦ prévus Lucrèce, Emrys...Sujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 28 Jan - 1151 Ben disons que soit elle aurait pu intervenir pour une affaire sur ton lieu de travail même si tu n'es pas forcément impliqué dans le truc ou alors elle aurait pu venir voir quelqu'un sur ton lieu de travail pour prendre des cours de conduite pas de conduite normal, de conduite style formule 1Je n'avais pas pensé à ce film là en faisant référence aux chiens et aux laisses qui s'emmêlent _________________Kiara Riley Hudson Et quand on a beaucoup de chance, il se produit quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois sur des millions ; la personne qu’on aime nous aime aussi... ~ ONE TREE HILL » Ernestine Depluit LONG BEACH INHABITANTMESSAGES 44ARRIVAL 24/01/2016© FACE CLAIM lily james, belispeakOCCUPATIONS toujours à courir, jamais à rester statique, mais elle veut devenir actricepersonal agendaContact list Disponibilités RP toujours là, toujours Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 28 Jan - 1518 Jveux bien un lien. Melanie Montgomery LONG BEACH INHABITANTMESSAGES 47ARRIVAL 24/01/2016© FACE CLAIM emma stoneOCCUPATIONS manager chez wallmartpersonal agendaContact list Disponibilités RP availableSujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Jeu 28 Jan - 1844 Contenu sponsoriséSujet Re Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Winston Churchill a dit un jour Si vous traversez l’enfer, continuez d’avancer ! ». Page 1 sur 1 Sujets similaires» Poussez-vous, excusez-moi ! Poussez-moi excusez-vous !Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumTHE MIGHTY JUNGLE / time flies ! - CHARACTER N. a person, an individual - WE CAN BE HEROES fiche de liensSauter vers
Des milliers de réfugiés sont bloqués à Idomeni, entre le rideau de fer macédonien et la terreur semée dans leur pays, que ce soit par l’Etat islamique ou leur gouvernement. Un camp à ciel ouvert, aux conditions de vie épouvantables. "Si vous traversez l’enfer, surtout continuez à avancer", a dit un jour Winston Churchill. Le problème d’Al-Muthanna, c’est qu’il ne peut plus avancer. Ni reculer. "C’est l’horreur", lâche-t-il. "Les militaires ont tout détruit. Ma vie, ma maison, mon travail". Ce quadragénaire irakien était ingénieur des eaux à Bagdad. Il a fui les persécutions du gouvernement chiite, avec sa femme et ses deux enfants. Nous sommes à Idomeni. Un petit village grec bâti sur une plaine féconde bordée des montagnes macédoniennes aux neiges éternelles. Un coin de paradis, devenu en quelques mois le rebut de l’Europe. L’exode d’Al-Muthanna s’est arrêté ici. La Macédoine et l’Europe lui ont claqué la porte au nez. "Je n’ai plus rien", dit-il. "J’ai tout dépensé pour survivre en Turquie. Les passeurs m’ont pris huit cents euros pour traverser la mer. J’ai donné mes derniers cent euros au chauffeur de taxi qui m’a déposé ici en venant de Thessalonique. C’est le double du prix! Ce sont des escrocs". Les opportunistes ont fait de la crise des réfugiés un business juteux. Il vit avec sa famille dans une petite tente Quechua plantée à quelques mètres de la frontière, qu’il ne quitte pas des yeux. Une double grille hérissée de barbelés sertis de lames affûtées comme un rasoir. De l’autre côté, deux chars macédoniens patrouillent, suivis de quelques cerbères, arme au poing. Derrière, s’étendent une multitude de tentes sur un terrain vague aux eaux stagnantes. Des fumées de feux de bois montent vers le ciel, se confondant avec des nuages de poussière. Si on ferme les yeux et que l’on abstrait l’odeur de décharge publique, le brouhaha incessant évoque une ville d’Orient aux charmes intemporels. Si on les ouvre, c’est l’épouvante. La peur et la faim au ventre Plus de douze mille réfugiés, en majorité syriens et irakiens, sont piégés entre ce nouveau rideau de fer et leur pays dévasté par la guerre. "Un Dachau des temps modernes", comme dit le ministre de l’intérieur Panagiotis Kouroublis. Avant, ils étaient plusieurs milliers à transiter chaque jour pour se rendre en Allemagne ou dans les pays nordiques. La fermeture de la route des Balkans et la signature d’un accord entre l’Europe et la Turquie ont mis fin à leurs espoirs. ©VG La peur et la faim au ventre, les plus téméraires tentent de forcer le passage. Hommes, femmes, enfants et vieillards, parfois à quelques milliers. Pour les refouler, la police macédonienne les arrose, les bat et les gaze. Eux qui viennent d’échapper aux atrocités de l’État islamique et de Bachar, sont matraqués par des gardes européens. Alors ils restent là, à Idomeni, une prison à l’air libre occupée depuis un an par d’autres refoulés, installés dans des champs agricoles et le long d’une voie ferrée. Ils attendent en vain que le mur tombe. Les pluies diluviennes d’hiver s’infiltrant la nuit dans leurs tentes ont brisé leurs dernières forces. ©VG Dès l’entrée du camp, une odeur âcre prend à la gorge et donne envie de régurgiter. Et puis, l’on s’y fait. Une marée humaine s’agite. Les uns déambulent hagards sur la route. Les autres serrent contre eux une maigre ration de lentilles et deux bouts de pain reçus après avoir attendu dans une file qui n’en finit pas. Ceux qui n’ont plus la force d’attendre errent dans les champs à la recherche de plantes comestibles. Les familles se réunissent autour de feux de fortune tentant un simulacre de foyer. Avec pour seule demeure un bout de toile dressé aux abords d’immondices crasseux que nul ne ramasse. Des allées de tentes vétustes longent la voie ferrée désaffectée. Jusque dans la gare fantôme, désertée depuis des lustres. Des familles campent entre des murs fracassés, dans des bureaux à l’abandon. Des jeunes errent dans ces lieux insolites, tentant d’adopter une contenance. Du linge encore mouillé des jours de pluie sèche sur les grillages de fer où s’accrochent des enfants fatigués. La porte de l’Europe s’est refermée. Celle de l’enfer s’est ouverte. Le rire des enfants Tous restent dignes, rassemblant des lambeaux de vie. S’occuper à des loisirs dérisoires, tandis que les plus petits pataugent dans la boue. Ils s’amusent. Improvisent des jouets avec les ordures. Ils rient. Et c’est dans ces rires et ces jeux que l’humanité revient. Idomeni ©VG Des bribes d’espoir se font jour dans des gestes captés au hasard. Comme cette aînée qui tente d’apprendre la marche à son frère chaussé d’une seule godasse et engoncé dans une doudoune sale et trop grande pour lui. Il rit aux éclats. Loin de son pays qui ne l’a pas vu naître. Il apprend à marcher. À être un homme. Ces hommes, femmes, enfants occupés avant la guerre à une vie normale de commerçant, employé, fonctionnaire, étudiant, ont rejoint la cohorte d’une nouvelle catégorie d’humain. Les réfugiés. Des citoyens de seconde zone, de plus en plus nombreux sur terre. Ceux que l’on ne veut pas voir. Ces anonymes que les populistes assimilent à la peste. Chassés de leur domicile par la guerre, ils finissent dans les camps improvisés ou gardés par des militaires, dans des prisons à ciel ouvert, marqués au fer rouge par l’infamie de conflits sans fin. Ils sont les oubliés. "Ne nous oubliez pas" "Que dois-je faire? Attendre ici? Partir en Turquie chez Erdogan?" demande Al-Muthanna. Sans attendre de réponse, il lance "Ne nous oubliez pas." "Si je rentre en Turquie, Erdogan ne me ratera pas." Son voisin, Wasseem, est un kurde de Syrie. "Je suis ingénieur agricole, je viens de Deir ez-Zor, dans l’Est", dit-il. "J’ai fui les bombes de l’État islamique, de Bachar el-Assad et d’Erdogan. J’ai fui la Turquie. Et je suis arrêté ici. L’Europe veut nous renvoyer en Turquie, mais je suis kurde. Si je rentre en Turquie, Erdogan ne nous ratera pas. Il est de mèche avec l’État islamique." Un enfant revient de la longue file où chacun reçoit sa ration de nourriture. Il brandit un petit récipient de plastique dans lequel trempe une couche de lentilles froides. "Vous en voulez". Je recule. Ils rient. "Même un chien ne voudrait pas de cette nourriture. Ils nous traitent comme des animaux." Ali vient de Bagdad, il est mathématicien. "Tout ce dont je rêve, c’est une seule petite place où trouver la paix." Ils commencent à manquer d’argent, de nourriture et d’eau. Alors c’est la débrouille. L’un devient coiffeur, à trois euros la coupe. L’autre vend des cigarettes à la sauvette. Lâchés par l’Europe Le camp d’Idomeni est abandonné des autorités. Les soins, la nourriture et les sanitaires sont pris en charge par les ONG, plus de deux cents professionnels et volontaires. Les héros d’un monde en déliquescence. Seule la police grecque est présente pour maintenir l’ordre, ce qu’elle fait avec un certain tact. Rien à voir avec les gardes macédoniens qui, de l’autre côté de la frontière, attendent la matraque à la main. Le soir, certains tentent de passer. "Ils font un trou dans la clôture. Les policiers macédoniens les attaquent à coup de barre de fer et de matraques électriques pour les faire retourner par le même trou", dit Emmanuel Massart, coordinateur de terrain à Idomeni pour Médecin sans Frontières MSF. "C’est du refoulement, ce qui est interdit par toutes les conventions internationales". Certains reviennent avec des plaies ouvertes et les os brisés. MSF, Médecin du Monde MDM et la Croix-Rouge se partagent l’assistance médicale. Le Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés UNHCR est présent, mais en petit nombre. La plupart des missions sont "déléguées" aux ONG. Médecins, infirmiers, volontaires se relayent 24 heures sur 24. Des bénévoles, de Grèce ou d’ailleurs, arrivent chaque jour. Des voyeurs, aussi. "Un car est arrivé un jour, ses occupants ont jeté de la nourriture, par les fenêtres, sans sortir. Ils ont pris des photos et sont partis, comme on nourrit les animaux d’un zoo", raconte Emmanuel Massart. MSF a installé dix-sept "rub halls" dans le camp, des tentes pouvant accueillir 160 personnes. Mais c’est insuffisant. "Les petites tentes individuelles se dégradent vite. Nous en distribuons, mais seulement la nuit pour ne pas provoquer d’émeute", ajoute-t-il. Les autorités bloquent la construction de nouveaux "rub halls" pour éviter que les gens ne restent. "Quand je vois Idomeni, je ne suis pas fier d’être européen." Emmanuel Massart Coordinateur MSF "Quand je vois Idomeni, je ne suis pas fier d’être européen", dit-il. "Les décisions politiques imposées par l’Europe ont aggravé la crise". En coulisse, certains accusent le gouvernement Tsipras d’avoir invité les réfugiés à venir en laissant entendre que le passage vers l’Allemagne serait facile. Des milliers de réfugiés ont traversé la mer Égée en quelques mois. Certains y laissant la vie pour aller vers le nord. Jusqu’à ce que la chancelière allemande Angela Merkel fasse volte-face. Le piège s’est refermé. "Ils meurent à petit feu" La violence de la police macédonienne aggrave leur condition de vie, les traumatismes psychologiques graves sont fréquents. "Un jeune Syrien a fait une tentative de passage clandestin. Il a fini par obtenir le droit de franchir légalement la frontière. Mais les policiers macédoniens l’ont reconnu. Ils se sont vengés, ils l’ont tabassé sur une chaise et l’ont humilié", témoigne Isabelle Bouton, infirmière suisse pour MDM. "Ils l’ont renvoyé ici dans un état épouvantable. Il se cachait sous la table d’auscultation en hurlant. Il se balançait sans arrêt. Ça m’a marqué. J’ai eu besoin d’un bon débriefing. Pour certains, c’est pire ici que dans leur pays en guerre. Ils meurent à petit feu." Idomeni ©VG L’infirmière reprend son tri des malades à l’entrée d’une salle de consultation improvisée, distribue les médicaments, réconforte. Un docteur au teint buriné, la soixantaine, ausculte un bébé. "Les pluies ont été fortes ces derniers jours. L’eau a envahi les tentes pendant leur sommeil. Ils ont attrapé des maladies respiratoires", dit l’infirmière. L’atmosphère est suffocante. Dehors, les fumées des feux saturent l’air. La nuit tombe. Des manifestants bloquent l’étroite entrée du camp, allongés sur les rails. La colère gronde. La rumeur court que les autorités vont fermer le camp. La plupart seront renvoyés dans le régime d’Erdogan qu’ils viennent de fuir. Seuls les Syriens, une fois rentrés en Turquie, auront une chance d’être accueillis en Europe. Mais ils n’y croient pas. Face à eux, les policiers bloquent avec leurs boucliers le passage, laissant une centaine de mètres entre eux et la frontière. L’un des policiers prend un selfie. Un autre se laisse taquiner par un groupe de gosses. La grogne durera toute la nuit. Le jour des attentats Le jour se lève. Un jour étrange. Un frisson parcourt le camp. La nouvelle des attaques contre Bruxelles se répand. Plus rien ne sera jamais comme avant. "We are sorry for Belgium. Sorry for Brussels." Ali, un réfugié syrien, s’empare du mégaphone et hurle. "We are sorry for Belgium. Sorry for Brussels". La foule reprend. Un gosse brandit une pancarte. "I hate ISIS". Un autre exhibe le dessin d’une ville bombardée. Les réfugiés détestent l’État islamique Daech en français ou ISIS en anglais. Ils crient leur solidarité dans un élan cathartique les rapprochant de la Belgique et de la capitale européenne, ébranlant pour une fois les frontières physiques. ©AFP "Ils n’ouvriront jamais les frontières, maintenant c’est certain", murmure une consœur de la télévision grecque. La tension est si forte que les ONG ont dû quitter le camp jusqu’à nouvel ordre. Les volontaires sont confinés dans leurs quartiers, la rage au ventre. Ils esquivent les questions. Ils sont jeunes, venus des quatre coins de l’Europe pour aider, et ne comprennent pas. Un homme s’immole ©REUTERS À Idomeni, la tragédie continue. Les manifestants ont entamé une grève de la faim. Un homme, la cinquantaine, s’asperge d’essence devant sa tente. Allume. S’enflamme. Ses compagnons se précipitent. Éteignent le feu. Il sera ensuite acheminé à l’hôpital de Kilkis. Soudain, des manifestants se ruent vers la frontière. Se précipitent sur les grillages. S’arrêtent aux barbelés. Et crient "Open the border". Les gardes macédoniens sortent de leurs quartiers. Un colosse au crâne rasé, tenue militaire et cuissarde noire s’approche. Affiche une mine menaçante. D’autres arrivent, la matraque à la main. La police grecque intervient, fait reculer tout le monde. L’exercice prend fin, sans que personne n’ait cru un seul instant franchir l’enceinte. Et encore moins la voir s’ouvrir. Quelques photographes s’attardent pour tenter "la" prise. Ailleurs dans le camp, la vie s’immisce dans des interstices d’espoir. Certains se font coiffer, pour retrouver un peu de beauté. Des femmes allument les feux du soir. Les ONG étant tenues à l’écart, plus personne ne les nourrit. Les cuisines sont vides. Au-dessus un panneau électronique annonce "Welcome in Idomeni, Greece". Abdullah, la soixantaine, assis sur une dalle de béton, regarde la scène surréaliste. Lisse sa moustache finement taillée. Il est commerçant et vient d’Alep Syrie, une ville dévastée par les bombes de Bachar el-Assad et de Poutine, et de l’État islamique. Il vante les mérites du savon éponyme, avant de se perdre en conjectures sur l’avenir. "Je peux vivre en Turquie, même si on risque aussi quelques coups. Ce sera toujours mieux qu’ici", dit-il. Il vient d’introduire une demande d’asile en Grèce. Comme prévu par l’accord entre l’Europe et Ankara, sa demande sera déclarée irrecevable, la Grèce reconnaissant désormais la Turquie comme un pays "sûr". Il sera retourné sur les terres d’Erdogan. Beaucoup craignent ce retour forcé, dans un pays où les droits de l’homme sont bafoués. Certains, comme lui, s’y résignent. Il évoque les attentats de Bruxelles, la mine sombre. "Trois bombes, trente morts. Quelle tristesse. Votre famille est sauve? Les islamistes sont diaboliques. Ils sont le mal". À deux pas, des gens font la file devant les dispensaires de MSF et MDM. Les portes sont closes. Une mère me montre son enfant, pâle, les yeux gonflés par la maladie. "Où dois-je aller? Qui va le soigner?" Un passant les emmène. Abandonnés de l’Europe dans ce fiasco humanitaire, ils n’ont plus que la force de s’aider.
Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir Jean JaurèsLaisse moi dire à tous les gens qui me regardent que je ne regrette pas mes erreurs et mes faiblesses. Que ça soit de ma famille, avec mes amis ou en amour, j'ai réussi à passer le pas, à garder le meilleur de chaque moment et à tirer une leçon de chaque échec. Même là, je suis résignée à imaginer un bonheur différent de celui de mes rêves. Mais je suis sûre qu'il deviendra aussi beau, et encore meilleur que ce que je pensais. Dis-toi que peut importe ce qu'il arrive, j'avancerai, j'essaierai de vivre avec autant de sourires que possible. Mais parfois on ne sait pas qui on est réellement, on ne trouve pas la raison de son existence.. Ça te le fait, à toi ?.Mais je sais, j'ai compris. Vivez pour vous-même. Battez vous pour vos rêves, et s'il se perd, trouvez en un autre et recommencez. C'est en croyant en des choses qu'on peut avancer, créer, changer, évoluer. Prenez encore plus confiance en vous, et profitez. Profitez de chaque moment, car la vie est trop éphémère.. On ne s'en rend pas assez compte, et ça nous bouffe l'envie de vivre encore plus chaque instant. Memory-OfDreams Remix from Memory-OfDreams Posted on Thursday, 01 January 2015 at 555 PM
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